Le Regard
Des rides qui apparaissent autour des yeux, entre les sourcils, des tempes et des cernes qui se creusent, une peau qui se relâche…la zone du regard est une région particulièrement fragile et mobile qui se marque très facilement en conséquence du vieillissement. Un regard fatigué et c’est tout un visage qui parait plus marqué !
Mes patients étant de plus en plus désireux de chasser l’impression de fatigue et de tristesse qui s’installe au fil du temps, mon objectif sera de gommer subtilement tous ces défauts sans modifier pour cela leur expression naturelle.
L’évolution des techniques de médecine esthétique à notre disposition permet de corriger et de traiter le vieillissement du regard en douceur et sans chirurgie. Cependant, rien ne remplacera un geste chirurgical pour lifter les paupières en cas d’excédent cutané sévère ou pour se débarrasser de poches disgracieuses.
Comment évolue la zone du regard avec le temps?
Elle entraine l’apparition progressive des rides dynamiques de la patte d’oie, de la zone inter-sourcilière et du front. La zone du regard est particulièrement mobile, l’étonnement, la sévérité ou la colère, l’anxiété, le sourire… sont autant d’expressions naturelles du visage qui génèrent en permanence le plissement répété de la peau particulièrement fragile autour des yeux.
Il est consécutif à la modification de la structure de la peau. La diminution progressive de ses éléments structurels (fibres de collagène et d’élastine, acide hyaluronique), conduit à la formation de ridules et de rides et à un aspect fripé sous les yeux.
Ce relâchement cutané va s’accentuer sous l’effet de facteurs génétiques, de facteurs climatiques (rayons UV, soleil, vent…), des conditions et de l’hygiène de vie (soins de la peau, tabac, manque de sommeil…), des variations hormonales.
Corriger la zone du regard en médecine esthétique?
Pour bien corriger la zone du regard, il est important de l’analyser dans son ensemble et de bien connaitre pour cela son anatomie ainsi que le réseau artério-veineux.
Les injections de toxine botulique et d’acide hyaluronique sont aujourd’hui les traitements privilégiés pour gommer les effets du temps.
Latoxine botulique freine les contractions musculaires mettant ainsi au repos les muscles concernés. En injectant le front, la glabelle et la zone orbiculaire, les rides dynamiques frontales, inter sourcilières et de la patte d’oie s’effacent, les sourcils sont repositionnés, la peau est lissée en surface. L’œil est ainsi lifté naturellement, les expressions négatives de tristesse, fatigue, anxiété ou colère sont gommées pour laisser place à un vrai coup d’éclat.
L’acide hyaluronique est la molécule de choix en médecine esthétique pour combler les rides statiques et restaurer si besoin les volumes perdus.
L’injection d’acide hyaluronique sera donc naturellement privilégiée pour lisser les ridules péries orbitaires, pour combler un cerne creux, pour redonner du volume aux tempes et adoucir une vallée des larmes.
A son action volumatrice s’ajoute sa capacité d’hydratation qui lui permet en captant l’eau des tissus environnants de repulper naturellement la peau très souvent déshydratée du contour de l’œil.
Traitements associés pour corriger la zone du regard
Pour optimiser les résultats obtenus par injection de botox et d’acide hyaluronique, il est important de travailler également sur la qualité de la peau sensible du regard. Les techniques actuelles de radiofréquence, de mésothérapie ou de peelings pourront être combinées pour une remise en tension cutanée, pour un effet anti-fripures ou pour gommer des imperfections cutanées telles que les taches brunes.
Lors d’une première consultation dans mon cabinet de dermatologie esthétique, je vous proposerai en fonction de vos attentes et de vos besoins un plan de traitement adapté de rajeunissement global de votre regard.
Mon avis sur la zone du regard et ses traitements
La zone du regard est très importante, puisqu’avec elle s’établit le premier contact avec notre entourage. C’est donc une zone à privilégier et à prioriser dans une démarche d’embellissement.
J’utilise volontiers le laser CO2 et/ou la mésothérapie pour redonner de la densité à la paupière inférieure, où la peau, particulièrement fine, se marque tôt dans la vie.
La poche malaire, qui est une zone œdémateuse entre le cerne et la pommette, due à des troubles circulatoires et à un mauvais drainage lymphatique, est souvent remarquablement améliorée par les ultrasons (HIFU).
L’évolution de la zone du regard dépend de l’anatomie de chacun et chacune, en fonction de la génétique et de l’origine ethnique. Chaque cas est particulier et doit faire l’objet d’une consultation avant tout traitement.